L’ICANN : responsable de la sécurité, la stabilité et la coordination mondiale du système d'identificateurs uniques de l'Internet
Organisme de droit privé à but non lucratif, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), l’organisme responsable des noms de domaine à l’échelle planétaire, a pour mission de préserver la stabilité opérationnelle d’Internet, de promouvoir la concurrence et d’assurer une représentation globale des communautés Internet.
L’ICANN est chargée de coordonner la gestion des éléments techniques du système de noms de domaine (Domain Name System ou DNS), qui aide les utilisateurs à naviguer sur le Web ou à envoyer des courriels en remplaçant l’adresse IP (ex. : 176.183.02.201) d’un site ou d’une adresse électronique, plus difficile à mémoriser, par une série de lettres familières (nom de domaine ou adresse Web). L’ICANN est composée de personnel et de membres provenant du monde entier et est gouvernée par un conseil d’administration de composition internationale qui supervise le processus d’élaboration des politiques et veille à ce que l’ICANN honore ses engagements opérationnels à l’égard de la communauté Internet.
L’ICANN a lancé en 2005 et approuvé en 2008 un programme d’octroi de nouveaux noms de domaine génériques de premier niveau (generic Top Level Domain ou gTLD) d’une envergure sans précédent, qui pourrait faire augmenter le nombre de suffixes génériques de premier niveau. Pour le Québec, c’est l’occasion ou jamais d’entrer dans ce marché.
Point tournant : l’arrivée du .CAT
Depuis 2000, l’ICANN n’a accepté que 14 nouveaux suffixes génériques de premier niveau, dont le tout premier suffixe de type culturel et linguistique (ou Linguistic and Cultural Top Level Domain – lcTLD), le .CAT, destiné à la communauté catalane. Ce suffixe n’a cessé de gagner en popularité depuis son avènement, alors que quelque 46 millions de pages catalanes comprennent aujourd’hui un suffixe .CAT. On retrouve quatre fois plus de contenu sur les sites possédant un suffixe .CAT que sur les sites catalans qui se terminent par .COM. C’est dire leur popularité! Soulignons au passage que le Québec et la Catalogne ont en commun de nombreux enjeux sociaux, notamment les questions identitaires et les politiques linguistiques. L’engouement pour le .CAT laisse donc présager le meilleur pour le .QUEBEC. Le précédent catalan a d’ailleurs servi de modèle à nombre de communautés culturelles et linguistiques de par le monde qui souhaitent éventuellement obtenir, elles aussi, un suffixe à forte valeur régionale et identitaire.
9888 Amorti Nouvelle 43 Confort Basket Or R50396143 Arrivee Route En Homme Toute Un LéGèReté 9888 Confort R50396143 Amorti 43 Toute LéGèReté Homme Arrivee Route Or Nouvelle Un Basket En Nouveaux suffixes : une révolution!
Il faut remonter à 1999 pour assister à une première vague de demandes de nouveaux suffixes génériques de premier niveau, dont .INFO et .BIZ, lesquelles ont finalement été mises en ligne deux ans plus tard (en 2001). Une seconde ouverture s’est présentée en 2003 lorsque l’ICANN a émis le souhait de rouvrir le registre des suffixes. Un nombre croissant d’organismes plaidaient en faveur de la multiplication de ces suffixes afin qu’ils correspondent mieux aux intérêts des diverses populations et qu’ils soient plus représentatifs de leurs besoins. Plusieurs idées ont alors fait leur chemin, dont le fameux .CAT, qui a été mis en ligne en 2006.
Deux ans plus tard, en 2008, l’ICANN s’est une fois de plus montrée conciliante envers les multiples demandeurs de suffixes en annonçant qu’elle procéderait à l’analyse d’une éventuelle réouverture. Depuis, les communautés souhaitant se doter d’une nouvelle identité sur le Web multiplient les gestes de sensibilisation auprès de l’ICANN et ont déposé leur demande. Au total, l’organisme a reçu 1 930 demandes de nouveaux suffixes, dont celle de PointQuébec.
Ce processus est toutefois complexe et coûteux, car l’attribution de nouveaux suffixes est soumise à de nombreuses règles strictes.